Afin de favoriser les échanges et les savoirs entre la population bordelaise et la population burkinabaise nous projetons la création de colloques réguliers, d’une durée d’une journée, c’est à dire des réunions et discours entre des spécialistes bordelais et burkinabés.
Le comité organisateur sera chaque année différent mais composé exclusivement des personnalités administratives des mairies des villes participantes, autrement dit de Bordeaux et Ouagadougou.
Le thème commercial pour être intitulé de la façon suivante : Autosuffisance et échanges internationaux.
Nous savons que le Burkina Faso est un pays principalement tourné vers l’agriculture. Ceci résulte d’un choix politique du gouvernement qui a préféré développer son économie interne plutôt que les échanges extérieurs.
Bordeaux est quand à elle une ville résolument tournée vers le monde, notamment dans des domaines comme le vin, mais aussi l’aérospatiale. On peut donc penser que des experts, des spécialistes de ces domaines peuvent échanger des avis sur leur position et même débattre sur leur vision du commerce. En effet, les producteurs de vins sur Bordeaux sont pour la plupart en grande difficulté, on peut penser au propriétaire d’un grand château Laffite qui fût contraint de vendre son vignoble pour y laisser construire un supermarché. Il existe donc des différences notables entre ces politiques commerciales, et chaque ville peut s’inspirer de l’autre.
Nous devons avant tout inviter autant des personnalités du secteur privé, que du secteur public, des leaders d’opinion (la presse par exemple), et des citoyens bordelais et burkinabais.
Le second thème choisi comme exemple de notre démonstration peut être intitulé de la façon suivante : La question du changement climatique et du développement urbain.
La non-prise en compte de la question du changement climatique dans les actions de développement et dans les politiques des villes fait peser une menace sur les moyens de subsistance (notamment en Afrique) et des moyens de circulation (notamment les infrastructures dans les pays développés). Bordeaux, comme la plupart des villes développées, devient dépendante de ses infrastructures d’un point de vue économique, social, humain, financier… Ouagadougou est, quand à elle, une ville du continent africain et de ce fait très vulnérable aux changements et catastrophes climatiques. Notamment lors d’inondations dues aux moissons régulières. Bordeaux est également sensible aux changements brusques de climat, on notera la canicule de 2003, alors que Ouagadougou est habituée à gérer des températures élevées, plus de 40 °C pendant plusieurs mois. On peut donc penser que des interventions à ce sujet seront pertinentes.
Tout comme pour le premier thème nous devons inviter des personnalités du secteur public et privé, des leaders d’opinion et des citoyens des deux villes partenaires.